
Le Groupe de réflexion et d’actions sur les industries extractives au Niger (Gren), a rendu publique, le 18 juin dernier, à son siège, une déclaration sur la signature du contrat de partage de production, entre la Chine et le Niger, relative à l’exploitation du pétrole du bloc d’Agadem. Le contenu de la déclaration a été livré par Oubandoma Salissou, Coordonnateur du Gren.
Le Gren, partant du constat que dans de nombreux pays l’exploitation des ressources naturelles engendre des guerres, des conflits, des violations massives des droits humains, la destruction de l’environnement et que les recettes provenant de la production pétrolière, gazière et minière s’associent à la pauvreté, au conflit et à la corruption.
Et rappelant que « l’accord avec la Chine est intervenu dans des conditions pour le moins pré-occupantes et que depuis quatre ans, la Chine mène des actions d’exploration pétrolière au Niger, dans une totale opacité,
car aucun résultat ni aucune information n’a à ce jour été pu-blié », le Gren a déploré « l’absence de vision prospective dont à toujours fait montre le gouvernement et qui explique que le bonus de 127 milliards de francs issu de la signature du contrat n’ait pu être intégré dans le collectif budgétaire adopté par l’Assemblée Nationale, moins d’une semaine seulement avant la signature dudit contrat ».
Au vu de tout cela, le Gren exige du gouvernement : de rendre disponible et accessible au public nigérien, le contrat de partage de production ainsi que toutes les autres conventions signées dans le domaine des industries extractives ; au nom du droit à l’information et du devoir de rendre compte au peuple ; la mise en place d’une structure chargée du suivi et du con-trôle de l’utilisation des revenus tirés de l’exploitation et de la commercialisation des ressources extractives ; de veiller au respect des droits humains et des normes en matière de gestion environnementale aussi bien par lui que par ses partenaires contractuels dans le domaine des industries extractives, notamment la CNODC (Société China National Oil and gas Development and exploration Corporation (CNODC) et d’exiger de ses partenaires contractuels, notamment de la CNODC, une plus grande transparence et une communication régulière avec le public.
Mahamadou Diallo
Le Gren, partant du constat que dans de nombreux pays l’exploitation des ressources naturelles engendre des guerres, des conflits, des violations massives des droits humains, la destruction de l’environnement et que les recettes provenant de la production pétrolière, gazière et minière s’associent à la pauvreté, au conflit et à la corruption.
Et rappelant que « l’accord avec la Chine est intervenu dans des conditions pour le moins pré-occupantes et que depuis quatre ans, la Chine mène des actions d’exploration pétrolière au Niger, dans une totale opacité,
car aucun résultat ni aucune information n’a à ce jour été pu-blié », le Gren a déploré « l’absence de vision prospective dont à toujours fait montre le gouvernement et qui explique que le bonus de 127 milliards de francs issu de la signature du contrat n’ait pu être intégré dans le collectif budgétaire adopté par l’Assemblée Nationale, moins d’une semaine seulement avant la signature dudit contrat ».
Au vu de tout cela, le Gren exige du gouvernement : de rendre disponible et accessible au public nigérien, le contrat de partage de production ainsi que toutes les autres conventions signées dans le domaine des industries extractives ; au nom du droit à l’information et du devoir de rendre compte au peuple ; la mise en place d’une structure chargée du suivi et du con-trôle de l’utilisation des revenus tirés de l’exploitation et de la commercialisation des ressources extractives ; de veiller au respect des droits humains et des normes en matière de gestion environnementale aussi bien par lui que par ses partenaires contractuels dans le domaine des industries extractives, notamment la CNODC (Société China National Oil and gas Development and exploration Corporation (CNODC) et d’exiger de ses partenaires contractuels, notamment de la CNODC, une plus grande transparence et une communication régulière avec le public.
Mahamadou Diallo
Republicain-Niger